L'affranchi fête ses 30 ans : abonnez-vous ou offrez un abonnement ! 

L’affranchi a fêté cette année, très modestement, ses 30 ans ! C’est en effet le 15 avril 1994 qu’est sorti le premier numéro de ce «petit journal local» qui avait la prétention d’être « libre et indépendant». 

Le sujet principal de ce premier numéro n’était autre que Cyril de Rouvre, le maire de Chaumont de l’époque qui venait de passer deux mois en prison et qui annonçait son intention de se représenter aux municipales de 1995. Mais il était aussi question de l’installation du magasin Intermarché avenue de la République et d’un «petit club qui monte, qui monte» : l’ASPTT volley, qui venait de terminer en apothéose sa première saison en Nationale 2...
L’affranchi a été créé par trois journalistes ayant fait un passage plus ou moins long au Journal de la Haute-Marne et qui avaient envie de s’affranchir et de voler de leurs propres ailes. D’où le nom du journal, l’affranchi étant par ailleurs, en langage argotique, celui qui est informé...

A l’époque, de bonnes âmes nous donnaient 6 mois à vivre. Mais ça fait donc 30 ans que ça dure. Et on en est au numéro 1545. Ce qui ne correspond d’ailleurs pas au nombre exact de parutions puisqu’il y a eu en cours de route des erreurs de numérotation... Les trois journalistes fondateurs sont restés les seuls actionnaires de la SARL qui édite le journal. Les rôles ont toutefois changé. Pour des raisons économiques,  Bertrand Puysségur, qui continuait d’habiter à Saint-Dizier, est parti travailler ailleurs au bout de quelques années. Et Lionel Thomassin a quitté ses fonctions de gérant quand il a pris sa retraite en 2017.

Contribuant depuis 30 ans au pluralisme de la presse locale, L’affranchi est resté libre et indépendant. Malgré toutes les difficultés qu’il serait fastidieux d’exposer ici. Et malgré les pressions de tous ordres, qu’elles soient politiques, économiques ou «amicales», voire judiciaires. 
En 30 ans, L’affranchi n’a toutefois eu droit qu’à un seul procès pour diffamation. Et il l’a gagné en apportant les preuves de ses affirmations. 
Mais, dans une ville qui a perdu environ 4 800 habitants au cours des 30 dernières années, soit pas loin de 20% de sa population (et on ne parle pas du département !), l’essentiel est de conserver des lecteurs. 

«Le nombre et la diversité de nos lecteurs seront le meilleur garant de notre indépendance», écrivions-nous le 15 avril 1994. 
Cela n’a pas changé. Et, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, la meilleure façon de célébrer ce 30e anniversaire, ce serait de soutenir L’affranchi en s’y abonnant.

Si vous vous abonnez à la version papier, le facteur vous le déposera  chaque vendredi dans votre boîte aux lettres. Et si vous partez en vacances, vous pourrez aussi le recevoir sur place (il suffit de nous indiquer l’adresse où il faut l’envoyer). Si vous préférez la version numérique, cela vous coûtera un peu moins cher et vous pourrez nous lire le vendredi dès 6 heures du matin !

En plus, quand on est abonné, ça évite de rater un numéro...

Christophe Poirson

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